La maladie est un territoire aux frontières turbulentes. L’incertitude y règne, maîtresse sourde et brutale. Les individus y sont glissants, ils finissent par se résigner. La maladie est un empire. Ilyes pensait y régner en maître. Il a bien tenté de s’en persuader. D’une semaine à l’autre, il tangue et craque. La maladie est une confidente. Elle s’est manifestée très tôt chez Ilyes. Elle a alerté, elle a piqué. Elle n’a pas été écoutée. Alors elle a sommeillé. Soudain réveillée, elle bouleverse tout.
Le fils de Zahwa
€24.00Ils ont quitté leur pays alors qu’ils avaient à peine la vingtaine. Ils sont aujourd’hui parents, grands-parents, voire arrière grands-parents. Mais que savons-nous réellement de la vie de ceux qu’on désigne désormais sous le vocable froid de chibanis ou immigrés maghrébins ? Comme Amine, le héros de ce roman, ces pères venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie ou d’ailleurs ne se sont que très peu racontés. Avec « Le fils de Zahwa », l’auteur veut rendre à ces aînés l’histoire qui est la leur. Celle d’êtres humains dotés d’un passé, de rêves et de passion.
Imen Alaoui –
Ce roman traite de la maladie qui s’invite et chamboule toute une famille. Mais curieusement, l’atmosphère n’y est pas pesante. Les personnages se battent chacun à leur manière pour vivre avec sans jamais sombrer. Tout y est positif. Une belle écriture pleine d’optimisme.